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Huguette Dreikaus a fait salle comble à la Saline avec « Alzeimémère », son nouveau spectacle. (Photo DNA)
Huguette Dreikaus a joué « Alzeimémère », sa toute nouvelle création, à guichet fermé samedi soir à la Saline de Soultz-sous-Forêts. Fidèle à son personnage, Huguette tout de noir vêtue, s’embarque dans une heure et quart de sketches où elle aborde sans tabou tout ce qui touche de près ou de loin à ce qu’on appelle le troisième âge. Cet âge d’or, Huguette le décortique, le passe à la loupe, le filtre, le triture avec un humour sans retenue, une vision dreikausienne qui provoque des cascades de rire dans un public majoritairement quinqua- et sexagénaire.
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Avec un oeil expert, des descriptions à l’emporte-pièce et une analyse caustique, Huguette Dreikaus a décrit sa vie, son ménage et son entourage.
Dimanche soir, à l’occasion de la seconde soirée du festival des Berges, le podium installé dans le parc du boulevard de la Libération a accueilli l’humoriste locale Huguette Dreikaus, pour un nouveau one woman show désopilant.
Après la country et les airs western samedi soir, ce sont les musiciens du groupe local des Sandhaase qui ont animé dimanche la première partie de la seconde soirée du festival des Berges de Haguenau. Au départ, l’office de tourisme avait invité Esko Nokic, alias Emmano, originaire de la cité de Barberousse et star de la pop en Bosnie.
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Huguette Dreikaus a décidément de la suite dans les idées et son nouveau one-woman show, présenté cette semaine à l’Entrepôt, est un remède universel à la morosité et à la déprime.
« Alzheimémère » ? En voilà une drôle de maladie et un bien beau néologisme pour qualifier un spectacle qui n’a vraiment de pépère que le nom. Les mots partent en gerbes et libèrent dans le public de salutaires explosions de rire. Le vieillissement ? Une question qui n’épargne personne et qui pourrait même dans certains cas inquiéter la majorité. Que les spectateurs se rassurent, la vieillesse commence à 92 ans... Ce qui laisse le temps de dresser un petit portrait de l’évolution de l’espèce humaine. Portrait réaliste et cruel, si proche du vécu de chacun que l’humour y trouve forcément son compte. Des maisons de retraite un peu comme des ruches, bourdonnant de femmes, où les hommes n’ont plus leur place, débarrassés de leur seul rôle de reproducteur. Des images de couples retraités passant leur temps à compter et décompter les mouches qu’ils tuent durant les journées d’été. Des complaintes de la mamie privée de la garde de ses petits-enfants par manque de qualifications ou autre stage Françoise Dolto imposé par les parents modernes, ça vous dit quelque chose ? Ces tableaux se succèdent harmonieusement, avec un langage cru, qui évoque forcément le souvenir, même chez les plus gâteux.
[en savoir plus]Huguette Dreikaus a collectionné les éclats de rire, samedi soir au RiveRhin de Village Neuf. Photo Pierre Herzog
Elle a mis le feu au RiveRhin, plein comme un oeuf samedi soir. Franchement, Huguette Dreikaus, ça vaut le détour !
Un phénomène ! Désormais incontournable dans le paysage culturel alsacien, Huguette Dreikaus n’en finit pas d’écrire, de créer des nouveaux spectacles, de promener sa faconde de télés en radios.
Saisons d’Alsace veut nous faire oublier les très sérieux débats de ce printemps électoral en nous entraînant dans un voyage humoristique en l’an 2027. Où l’on se rend compte que l’Alsace est toujours aussi « nombriliste, susceptible, sentimentale, pragmatique, gourmande et fêtarde ». Oups !Oh je, oh je, s’esch a Katastroph ! : en 2027, Huguette Dreikaus est toujours la grande prêtresse du rire en Alsace. C’est vrai, puisque c’est écrit dans Saisons d’Alsace, une excellente revue trimestrielle que de tristes cuistres qualifient d’intellectuelle ; est-ce une tare de ne pas se moquer de ses lecteurs, même dans un numéro consacré à l’humour ?
Je disais donc, en 2027, Huguette, elle fait un journal en noir et blanc, surtout en noir d’ailleurs parce que ça lui va bien et que ça l’amincit de 300 grammes. Ce journal, Déraisons d’Alsace, imprimé sur papier maïs, la culture qui a définitivement envahi l’Alsace, les Saisons ont réussi à se le procurer en exclusivité et en avant-première de sa sortie en kiosque dans vingt ans.
L’année où notre
identité sent racine
Huguette imagine passer inaperçue en signant Erika Gutdutsheue mais elle a beau en faire des kilos, nous on sait détecter les anagrammes. Huguette, elle a non seulement de l’endurance (ça lui fait quel âge déjà en 2027 ?) et de la tempérance, mais aussi de la constance, comme dirait Mozart (je sais, c’est nul, j’essaie de me hisser au niveau de mes confrères de Déraisons, mais c’est dur).
[en savoir plus]Huguette Dreikaus revient avec un éventail de sketches en dialecte orientés 3e âge.
Caustique, mordante : Huguette Dreikaus sait avoir la dent dure. On peut donc s’attendre à des grincements accompagnant les sourires, avec « Alzheimemere », « un assortiment de saynètes qui passe en revue les désagréments du grand âge mais aussi les joies de la retraite », indiquent les organisateurs du spectacle, à l’Illiade. Huguette, « en bonne psychanalyste, dépiaute et épluche les tourments de cette vieillesse ennemie ».
[en savoir plus]Huguette Dreikaus commentera ses « Radiographies » au Cercle Saint-Martin de Masevaux. Photo DR
Le nouveau spectacle de l’humoriste alsacienne Huguette Dreikaus, intitulé « Radiographies » sera présenté le dimanche 29 octobre au cercle Saint-Martin de Masevaux. Devant le succès remporté l’an dernier par le spectacle d’Huguette Dreikaus, « luftballons », l’association Gym plaisir a décidé, pour sa 2e édition de « Gym-rires », de réinviter l’humoriste alsacienne au cercle Saint-Martin de Masevaux le 29 octobre.
Huguette livre ses souvenirs sur scène. (Photo DNA/Jean-François Badias). Huguette Dreikaus est de passage sur la scène du Point d’Eau à Ostwald avec son nouveau spectacle « Radiographies », où les réflexions d’une femme amenée à faire le point sur sa vie. Que faire dans la salle d’attente d’un médecin pour tromper l’ennui ? Huguette Dreikaus en profite pour nous livrer ses souvenirs, ses doutes, ses espoirs. Venue consulter un radiologue, c’est un peu de sa lumière intérieure qu’elle a envie de partager. « Je parle de moi, mais toujours avec une certaine pudeur et à travers mes histoires, je cherche à montrer aux autres tout ce qu’il y a d’absurde dans ce que nous sommes devenus » confie l’humoriste. Pourtant, Huguette Dreikaus ne fait pas dans la nostalgie ou dans la mélancolie.
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